Une fois n’est pas coutume ! Nous ne sommes pas sur l’essai d’une caisse, mais sur celui d’un 2 roues. Car oui, bien que nous soyons de gros fanas de bagnoles classes, nous n’en sommes pas moins amateurs de 2 roues, qu’il soit question de bécanes ou de scooters.
Primo, parce que vos serviteurs de LeCatalog vivent à Paris. Deuxio, parce-que l’on peut être vite fatigués de passer 2 heures par jour à klaxonner comme un con dans les bouchons, d’être traités de méchants pollueurs, ou simplement en avoir marre de galérer en tournant quatre plombes en bas de chez soi pour garer le break. Oui excusez nous, en tant que bons pères de famille, le break est quand même l’idéal pour embarquer les kids, madame et les valises en week-end.
Bref, vous l’aurez comprit, vivre à Paris implique naturellement d’investir dans un 2 roues, qui, au quotidien s’avère utile pour nous, les papas pressés.
Culturellement, question 2 roues, confessons que pour nous, l’idéal c’est un bon vieux Vespa, PX 125, et que notre affinité va plus particulièrement vers les scooters ou les marques à l’esprit Vintage. De ce point de vue, Vespa reste la référence dans l’inconscient collectif des quarantenaires de la rédac, en opposition aux plus jeunes qui chevauchent leurs Suzuki Burgman 125 ou autres Yamaha X-Max. D’un regard dédaigneux, nous ne mentionnerons pas ceux qui ont opté pour un Piaggo MP3…
Tout ça pour dire, que l’idée d’essayer un 2 roues a concrètement germé dans nos esprits. Oui mais lequel ? Quel scooter ? Surtout que pour une première, nous avions envie que ce soit un scoot différent, qui colle à l’esprit de LeCatalog. Un scooter, donc, avec une certaine classe.
Après notre benchmark de l’offre 125 disponible, nous avons été intrigués par la nouvelle gamme de scooters proposée par Peugeot. En effet, dans une offre principalement dédiée à des scooters que l’on considère comme des GT, (proposés majoritairement par les marques Japonaises), et en dehors des produits Piaggio, difficile de trouver un scooter qui soit un peu différent esthétiquement parlant.
Peugeot Scooters avec sa nouvelle gamme Django est donc arrivé sur le marché du Néo-Rétro, un positionnement et une gamme de produits qui n’est pas, sur le papier, pour nous déplaire. Surtout qu’après avoir passés une partie de notre adolescence au guidon d’un SC50 L de la marque, revenir du côté des scooters Peugeot ne pouvaient qu’aiguiser notre curiosité.
Contact est donc pris avec la Direction de la Communication de Peugeot Scooters, qui nous a proposé de prendre le guidon d’un Django 125. Parmi les 4 finitions disponibles au catalogue (Sport, Allure, Evasion et Héritage), nous avons opté pour la Sport dans sa couleur bleue nous faisant tout de suite penser à Alpine.
Un peu sceptiques de prime abord quant à l’intérêt d’un tel scooter, le jour de la prise en charge notre premier sentiment est finalement plutôt positif.
Esthétiquement, cette version Sport du Django est sympathique, vintage et rétro comme on aime, sans que cela soit trop. On a apprécié la forme du feu arrière, cette couleur Bleue Alpine, et même si le chiffre 25 flanqué sur notre version d’essai nous laisse perplexes, cela colle bien à l’esprit Sport. On a même presqu’envie de se dire qu’on va conduire une Berlinette A110 des années 70.
Avant de démarrer, petit tour du propriétaire. On remarque la bonne idée de Peugeot de proposer un Kick (ce qui vous évitera Depan 2 roues en cas de panne de démarreur ou de batterie), le design agréable des rétroviseurs chromés ainsi que le bloc compteur mixant esprit vintage et modernité avec, en son centre, cet écran LCD affichant température extérieure, niveau d’essence, heure et kilométrage. On aime aussi le design des jantes, cependant la première grosse interrogation, c’est comment et où passer un U ou une chaîne… Autre regret, la taille du coffre logé sous la selle. (Très) petite, nous ne sommes d’ailleurs pas arrivés à le fermer en mettant notre Araï à l’intérieur. Dommage !
Globalement, ce Django Sport 125 est flatteur même si nous regrettons, également, la forme du pot d’échappement qui aurait pu être un peu plus léchée question design.
On tourne maintenant la clé dans le contacteur, et pressons le démarreur électrique. On décide alors d’aller vadrouiller dans Paname. Avec ce Django Sport 125, naturellement, l’idée est de se rendre sur les hauteurs de Paris, vers les Abbesses, Montmartre et le Sacré-Cœur (18ème ). Car bien entendu, les environs de la Place du Tetre sont quand même un symbole du Paris des 60’s et 70’s, surtout quand on sait que Dalida y résidait.
On grimpe alors sur les hauteurs du 18ème en empruntant les pavés de la Rue Lepic (chantée par Jean Mayrand..) avant de s’arrêter prendre un café allongé au Café Montmartre, les conditions météos étant plutôt froides et pluvieuses. C’est alors qu’un sénior qui nous annoncent rouler en scooter depuis les 50’s nous pose plein de questions sur notre Django, sans compter quelques passants, ou touristes qui photographient notre Django Sport encore sur sa béquille centrale.
On découvre donc en direct live la sympathie et l’attractivité du public pour ce Django. Ce qui se confirmera de nouveau au détour du Parc Monceau ou aux feux rouges au cours de la journée. Et ça, franchement c’est agréable ! Ce scoot attire vraiment l’oeil du public, et des (autres) propriétaires de scooters.
Il est temps de reprendre notre vadrouille Parisienne et voir un peu comment se comporte ce Django Sport. On décide de braver les interdictions aux véhicules motorisés autours de la Place du Tertre avant de descendre rendre hommage au Buste de Dalida, puis prendre la direction du 17ème autour de la Place de l’Etoile où nous sommes attendus dans une trattoria pour le déjeuner (Casa Luca, avenue Niel).
Là encore durant ces quelques kilomètres qui séparent Montmartre et la Place de l’Etoile, reconnaissons que la surprise fut bonne. Même si en passant d’un scooter GT confortable, au centre de gravité et position de conduite relativement basse, la position de conduite sur ce Django Sport, plus verticale et plus haute, n’est pas gênante. On se sent quelque peu dans la même position que celle que l’on connait en conduisant un Vespa PX.
A ce propos, si on devait encore faire une comparaison avec un PX, nous avons trouvé que le guidon vibrait un peu comme sur un Vespa. Encore un point Vintage qu’on trouve drôle, bien que nous soyons sur un scooter moderne.
Néanmoins, pas d’inquiétudes, même si la position de conduite peut être, au départ, un peu déconcertante, on prend vite ses marques au guidon de ce Django Sport. Et après quelques kilomètres, il s’avère (très) agréable à conduire, maniable, et sécurisant avec son système de freinage à disques assisté SBS, c’est-à-dire couplé avant/arrière.
Côté performances, difficile de tester réellement ce Django, si ce n’est aux feux puisque notre essai, étant donné les conditions météos, s’est limité à la ville. Mais, les démarrages aux feux sont vifs. On prend assez rapidement de la vitesse au-delà de 70 km/h, vitesse à laquelle la marée chaussée vous verbaliserait sans aucuns regrets...
Il est maintenant temps, après ces quelques heures en Django Sport 125, de déjeuner en dégustant une Escalope Milanaise accompagnée de ses Linguine, modérément arrosé d’un verre de vin rouge Italien, avant de conclure par un agréable Café Gourmand. Un interlude italien digne de la Dolce Vita avec ce scooter néo rétro à la Française. Repus, Andiamo, on repart avec notre Django Sport, cette fois-ci sous une pluie plus dense.
Au final, une épreuve intéressante pour se faire une idée de la tenue de route de ce scooter sur revêtements gras et mouillés. Oviamente, pas de surprises particulières, on se sent toujours en sécurité, notamment lors des freinages en arrivant sur un feu rouge.
C’est alors qu’en regardant sur notre montre à Quartz Vintage Casio, que l’on constate qu’il est temps de rendre notre Peugeot d’essai.
Après une journée au guidon de ce Django 125 Sport, nous sommes plutôt ravis par sa découverte. Sympathique, avec ce look vintage, moderne, confortable, sécurisant, vif et économe, ce Django 125 Sport est un agréable 2 roues, idéal pour la ville.
On regrettera cependant, cette selle monoplace (sauf si vous décidez de monter la selle biplaces vendue avec), la taille du coffre, les commandes de clignotants que l’on trouve un peu éloignées de la poignée et la prise au vent due à la position de conduite très droite. Même si nous ne l’avons pas testé en dehors de la ville, on imagine très bien que cette position puisse être fatigante au delà de 90 km/h.
Pour rouler en Django 125 Sport, il vous en coutera environ 3 300 €. Un prix plutôt bien positionné surtout quand et si on veut rouler différent. Nous, en tous les cas, à LeCatalog, on a été séduits.
Arnaud Bonino
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Remerciements à la Direction de la Communication de Peugeot Scooters. Crédits Photos: LeCatalog.Tous droits réservés.
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