Quel plaisir de retomber au détour de sa CD thèque, sur les perles électro des 90’s, surtout quand on retrouve (avec plaisir) les sons de la French Touch, mouvement électro Français apparu en 1990.

Nous vous avions déjà (re)parlé de quelques une des grandes figures (Daft Punk, The Supermen Lovers, Stardust…) de ce courant musical dont l’origine est un blouson créé par Eric Morand en 1991, blouson portant l’inscription « We Give A French Touch To House » que les journalistes britanniques vont populariser avec l’arrivée des productions électro Françaises au milieu des années 90.

Etienne de Crecy, producteur et DJ né en 1969 à Lyon, est l’une des figures emblématiques de la French Touch, et sera (plus) connu du grand public grâce à son album Superdiscount qui sort en 1997 dans les bacs.

A l’origine Superdiscount, qu’il considère comme « un plan marketing, un plan de sorties », avec 4 maxis « qui s’assembleraient comme un puzzle », va vite devenir un des albums incontournable et remarqué de la French Touch, et se vendra à plus de 200 000 exemplaires dans le monde.

D’ailleurs, lorsqu’on retombe sur ce premier opus du DJ et Producteur Français, après quelques années à prendre la poussière dans sa colonne Ikea, on ne peut que s’émerveiller du fait qu’il n’a pas prit une ride. Rien à jeter dans cet album, tellement les morceaux sont restés intemporels. C’est d’ailleurs ce que confirme MixMag (Mensuel anglais référent de la musique électro) lors de sa sortie de Superdiscount, le magazine affirmant que « Tous les morceaux de cet album sont absolument sublimes... C'est simple, il n'y a pas un morceau à enlever! ».

Comme nous ne sommes pas chiens, vous le savez, on ne peut que vous faire partager cette redécouverte avec l’un des morceaux qu’on apprécie particulièrement, Prix Choc. 6 minutes de bonheur auditif à écouter à fond dans le casque chez soi ou dans l’open space.

Alors enjoyez

Et comme on ne souhaite pas que vous restiez sur votre fin, laissez vous porter par cette autre perle, Super Disco en collaboration avec Alex Gopher.

 Arnaud Bonino