Sing Street, La Petite Bombe Musicale

Quand il est question de cinéma traitant de l'adolescence, des années lycées, on tombe très souvent dans le "patos" et le lourdingue. Ok, on retiendra, "Le Péril Jeunes" de Cédric Klapish ou encore "Les Beaux Gosses" de Riad Sattouf qui avaient dépoussièrés un peu le genre, et avait permit au grand public de découvrir Romain Duris, Vincent Elbaz ou encore Vincent Lacoste.


Dans ce genre de films ou comédies, on est trop souvent dans le cliché de l'ado boutonneux, à la libido exarcerbée et non assouvie. Bref, l'ado qui ratisse large sous couvert de blagues foireuses et méchamment lourdingues. Résultat, aujourd'hui, à nos ages avancés, on matte cela (ou pas) les soirs de déprime en se disant que ça nous fera peut-être la soirée, et en plus coupablement on regrette vite de s'être lancés dans ce genre de conneries.


C'est donc avec une certaine réserve que nous nous sommes lancés à voir "Sing Street". Une comédie dramatique et musicale Irlandaise sortie en octobre 2016. Sauf que force est de reconnaître que ce film est une petite bombe musicale ! Bref, un film qui fait vraiment du bien.


Le pitch ? Dublin, dans les années 80. Une époque bercée par The Cure, Duran Duran, Genesis, The Clash, les Walkmans, et celle du Lycée. Décennie dans laquelle le jeune Conor, 15 ans, subit les soubresauts financiers et relationnels de sa famille. Se retrouvant désormais dans un lycée public tenu par des prêtres stricts, Conor a la vie dure avant qu'il ne rencontre Raphina, la plus belle nana du quartier. Évidemment voulant la pécho séduire, il va lui proposer de tourner dans le clip de son groupe de Rock.


On suit alors la quête de Conor, le tout soupoudré d'une BO qui vous file une pêche d'enfer... Et le sourire. Créée par Gary Clark et John Carney (le réalisateur himself), cette BO nous balade dans une époque ou la Pop, le Rock ont bercé nos années de lycéens. De l'aveu du réalisateur, la sélection provient de titres qui ont bercé son "enfance" pour ce film un peu autobiographique.


Pari réussit donc d'arriver à nous replonger dans des bons sons d'une époque pas si lointaine (quoi que..). Sans compter l'agréable découverte de Lucy Boyton qui interprête Raphina.


Pour vous en donner un avant goût, appuyez sur la petite flêche de lecture, montez le son et enjoyez. Pour nous à LeCatalog, un must to see !


Arnaud Bonino


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