Il était midi, la semaine avait commencé péniblement et en ce mardi de mars, il était sûr que l'humeur n'était pas à la fête. Nous croulions sous le travail, et Jean Hub, notre stagiaire, avait eu la mauvaise idée de nous proposer de prendre un verre. La soirée avait été un exercice de style bien rodé. Les plus résistant avaient échoué au bureau à finir la dernière bouteille de Tequila Herradura Reposado ...
Nous étions donc cramés. Décidés à prendre un déjeuner salvateur, nous nous étions attablés au Select le bar-tabac jouxtant les bureaux de lecatalog. Madame Li la taulière nous avait réservé une petite surprise, une nouvelle serveuse : Lucille.
Dès le départ cette jeune portugaise, tout juste débarqué de Fundao, au Portugal, nous avait fait grande impression. Généreuse elle l'était, c'était indéniable. Ainsi, il nous était bien difficile de ne pas loucher sur son imposante poitrine qu'elle avait eu la bonne idée de dissimuler sous un chemisier en soie sauvage.
Une fois le repas finit, nous décidions d'en savoir un peu plus sur cette superbe créature de 25 ans. Dernière d'une famille de onze enfants, elle avait pris la difficile décision de partir travailler en France pour aider sa famille restée au Portugal. Ses parents, des producteurs de fromage de brebis avaient du mal à boucler les fins de mois. Malgré des études en histoire de l'art, elle n'avait au que d'autre choix que d'accepter ce boulot de serveuse en attendant de trouver mieux.
C'est alors que Madame Li, nous trouvant très intéressés par sa nouvelle petite protégée, nous déposa une bouteille de Baijiu, un alcool de riz d'homme qu'elle ramenait en douce dans ses valises de sa région d'origine le Fujian.
Dès lors tout dérapa avec Lucille et nous décidâmes d'un commun accord avec nous même, qu'il était grand temps de passer à la vitesse supérieure avec la petite portugaise ...
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