Si comme certains d’entre nous à la rédaction de Lecatalog, vous êtes amateurs de sports mécaniques, alors il est évident qu’une des (prochaines) épreuves de courses automobiles que vous devriez suivre avec attention est bien celle du Rallye de Monte-Carlo.

Courue pour la première fois en 1911 avec 23 participants, cette épreuve de Rallye est l’une des plus célèbre et plus mythique course automobile avec les 24 heures du Mans et les 500 miles d’Indianapolis. Cette compétition automobile a d’ailleurs permis à bon nombre de pilotes et constructeurs de s’imposer et/ou d’entrer dans l’Histoire des sports mécaniques. On pense, avec un peu de chauvinisme bien entendu, à Alpine Renault qui, sous l’impulsion de son directeur de course Jacques Cheinisse et des pilotes comme JC Andruet et Biche, remporte le Monte-Carlo en 1973. Devenant ainsi Champions du Monde des Rallyes, cette très belle victoire s’inscrit dans la continuité du titre de Champion du Monde des Constructeurs remporté deux ans auparavant par le constructeur Français.

Bien qu’il ne rentre qu’en cette même année 1973 dans le Championnat du Monde WRC, ce célèbre Rallye a précédemment vu la victoire d’autres marques et automobiles mythiques comme la Citroën DS en 1959 avec à son volant une équipe Française composée de Paul Coltelloni et Pierre Alexandre, ou encore les Austin Mini Cooper S qui survolent la compétition en la remportant en 1964, 1965 et 1967, avec à leurs volants de futurs grands noms dans l’univers du Rallye automobile, comme Timo Mäkinen qui remporte l’épreuve en 1965.

Cependant, avant de devenir l’une des emblématiques épreuves du Championnat WRC marquée par les plus grands duels sur routes enneigées, le Rallye de Monte-Carlo était une épreuve de et pour « Gentleman Drivers ». Ce Rallye créé par l’Automobile Club de Monaco en réponse aux évènements automobiles organisés par la station balnéaire rivale et l’Automobile Club de Nice et Côte d’Azur, le Rallye de Monte-Carlo consistait en une épreuve de régularité reliant les villes de résidence des participants à la principauté.

Ce n’est qu’en 1960 que les épreuves dites « spéciales » apparaissent, celles-ci associées aux épreuves de régularités, sont dédiées à la vitesse pure. Du point de vue du classement général est alors mis en place un système « d’indices » afin d’équilibrer les résultats de l’épreuve en permettant aux automobiles moins puissantes de ne pas être lésées dans le mode de calcul des points au classement final.

C’est ce que l’on découvre avec un grand plaisir, dans cette vidéo réalisée par la branche Britannique de Pathé pour le compte de la BMC (British Motors Corporation) relatant l’épreuve 1960, et disponible sur notre plate-forme vidéo préférée.

Une belle plongée historique de 15 minutes dans l’une des épreuves les plus emblématiques du sport automobile voici 55 ans, et ce, avant que ne débute le 19 janvier prochain l’édition 2015 du Rallye de Monte-Carlo comptant pour le Championnat WRC, ou encore la XVIIIème édition du Rallye de Monte-Carlo Historique qui prendra le départ, quant à lui, le 28 janvier.

D’ici là, enjoyez !

Arnaud Bonino