La Lamborghini Urraco P250 Tipo 111 de Gene Ondrusek

Le syndrome de Stockholmou le Traumatic Bonding pour les Anglo-saxons, est un phénomène psychologique assez désarmant. Des otages restant enfermés, pendant une longue période, développeraient une sorte d'empathie, voire de sympathie, pour leurs geôliers selon des mécanismes complexes d'identification et de survie. C'est un peu ce qui pourrait qualifier la relation singulière de Gene Ondrusek avec sa Lamborghini Urraco.


Achetée en 1987 sur un coup de tête pour 18 500 $,  la Lamborghini Urraco P250 Tipo 111, est un modèle spécifique au marché américain. La voiture est un peu plus sage que son homologue européen (180 CH au lieu de 220 CH) pour s'adapter aux nouvelles exigences américaines en matière de pollution. La voiture est destinée aux cadres avec un prix plancher de 22 500 $, une somme dérisoire au regard des coûts prohibitifs d'une telle automobile.


Ainsi, même si la P250 est produite à 21 exemplaires, de nombreux modèles vont se retrouver sur le marché à des prix accessibles. Et c'est là que Gene Ondrusek, va découvrir le prix de sa passion. 


Après 40 000 kilomètres, la courroie de distribution lâche, le moteur est à reprendre dans son intégralité. S'ensuit une restauration globale qui coûtera à l'homme une somme pharaonique. La voiture sera refaite intégralement, avec des pièces d'origines du moteur, à l'intérieur, en passant par la carrosserie.


Fier de sa Lamborghini Urraco P250 Tipo 111, mais amèrement conscient du prix de sa restauration, Gene Ondruseknous invitent à faire quelques milles en sa compagnie dans cette magnifique vidéo produite par Petrolicious. Enjoy !


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