Les archives déclassifiées de Lecatalog : Marie Chantal

Cela faisait pas mal de temps que je n'étais pas allé à Londres. Un matin Stéphane m'appela pour me proposer une de ces soirées dont il avait le secret. Le plan était simple, écumer les endroits super-branchouilles du quartier de Shoreditch et finir tranquillement dans un de ces clubs que la capitale anglaise a eu la bonne idée de laisser se développer à l'instar de Paris. Un départ au petit matin s'imposait pour moi, de façon à profiter au mieux de cette escapade merveilleusement onéreuse.


Quelques jours avant j'avais booké un Eurostar à des conditions intéressantes - le fameux train de 7h15 était pour moi. Plutôt fauché ces derniers temps j'avais opté pour le métro pour me rendre à la Gare du Nord.


Perdu dans mon smartphone, je n'avais pas remarqué derrière moi le canon familier d'un Famas que tenait un soldat de la force Vigipirate, pas vraiment plus réveillé que moi. Après quelques stations et un échange de sourire, je remarquais que le soldat n'était pas seul et qu'ils étaient une dizaine à emprunter le même chemin que le mien, non pas pour aller faire la teuf à Londres mais plus simplement relever leurs camarades.


C'est alors que mon radar interne m'annonça qu'une délicieuse créature évoluait dans le wagon. En quelques secondes je localisais ma Target, il ne me restait plus qu'à l'adresser comme disent les militaires.


Ma cible était justement l'officier en charge de la troupe. Le lieutenant Marie Chantal disposait d'un équipement volumineux, qui lui permettait d'imposer le respect et l'autorité du chef. Alors que je tentais l'approche ami-ami, en rappelant mes états de service, la belle se laissa ambiancer et s'ouvrit à moi.


Le lieutenant Marie Chantal était en fait réserviste de l'armée de terre. Elle avait décidé de venir donner de son temps pour protéger les parisiens.


Dans le civil Marie Chantal était fonctionnaire territoriale. Elle travaillait d'ailleurs à la communauté de communes de Pau depuis le mois d'août dernier au service archivage.


Après quelques minutes je compris que la belle était plutôt ouverte à découvrir la capitale autrement qu'avec un fusil d'assaut et un gilet pare-balles. Saisi par son abnégation, subjugué par son allure martiale, j'oubliais la proposition de Stéphane et notre virée à Londres.


N'écoutant que mon devoir, je fixais, un rendez vous au lieutenant, en espérant qu'elle voudrait bien me passer sur le corps comme un char Leclerc sur un terrain boueux ou qu'elle pratiquerait sur moi une fouille minutieuse. Mais ce que je découvris en fait ne me laissa pas vraiment de marbre ...




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