Playboy, le cul c'est fini ?

Vous avez sans doute dû le lire quelque part ce matin. La nouvelle est tombée comme un mauvais coup de buzz mal orchestré. Playboy, c'est fini, tout du moins ce qui a fait son intérêt, la nudité, le cul quoi ! Ainsi, en ont décidé Cory Jones et Hugh Hefner, les éditeurs américains du célèbre magazine américain.



Face au déclin de la diffusion, et la concurrence déloyale et innovante du pink Internet (l'Internet rose), le magazine Playboy ne publiera plus de photos, de playmates à la poitrine rebondie et au ticket de métro épilé par photoshop. Une nouvelle navrante, qui démontre l'omnipotence du politiquement correct et l'imparable évolution de la consommation de la chose pornographique.


Alors grosse erreur de stratégie, ou abandon face à la pensée unique? Un peu des deux, c'est sûr, si l'on s'attache aux raisons réelles d'une telle décision.



  • D'une part parce qu'il devient aujourd'hui difficile de trouver un juste milieu entre censure religieusement acceptée et pornographie brutale; Nous en faisons nous-même les frais avec Google et Facebook, 

  • D'autre part parce que les consommateurs se sont éloignés définitivement de ce fantastique média qu'est la presse et que les ventes au numéro de Playboy ne sont malheureusement pas ou plus au rendez vous ...


Bref, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le merveilleux monde des médias et de l'information.


Gageons que cette décision ne soit qu'un dernier coup de provocation du vieux Hefner.


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