La Conjuration Des Imbéciles, le Chef d’Oeuvre de John Kennedy Toole

Quand au lors d’un dîner, une ado nous parle du dernier roman qu’elle ait lu sur le conseil d’une des ses copines, forcément on en vient à se dire « mais oui, ce bouquin qui est un véritable chef d’œuvre devrait se trouver dans toutes les bibliothèques de France et de Navarre ».


On ne parle pas ici du « Rouge et le Noir » de Stendhal ou de « La Cousine Bette » de Balzac. Non, il est question de l’œuvre posthume de John Kennedy Toole, « La Conjuration des Imbéciles ». A lire ou avoir lu absolument, pour deux raisons majeures.


La première, c’est que ce roman est particulièrement drôle, plein d’humour noir mais est aussi un regard caustique sur la société US des années 50-60.


Le pitch ? Les aventures d’Ignatius, un « Tanguy » obèse, grossier et grotesque vivant toujours chez sa mère à 30 ans. Sa mère n’en pouvant plus lui demande de trouver du travail. Feignant, surdoué, souffrant de troubles gastriques, Ignatius cherche alors à mener une croisade contre l’imbécillité de toute sorte, si bien que ses tentatives pour exercer un travail se soldent toutes par un échec.


La seconde repose sur l’histoire de ce livre, dont l’auteur John Kennedy Toole, qui se croyant un écrivain raté, se suicide à l’âge de 32 ans. Sa mère découvre alors le manuscrit qu’elle souhaite faire publier. Refusé par la majorité des maisons d’éditions, il sera finalement publié en 1980, et recevra le Prix Pulitzer de la fiction l’année suivante.


Un hommage posthume qui fera de « La Conjuration des Imbéciles » l’un des chefs d’œuvre de la littérature américaine.


Bref, à dévorer sans concessions.

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Commentaires

Pascal le 01/03/15
Lu ! Un bouquin incontournable !

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