Les 125 Cm3 Dont On A Rêvé....Et À collectionner D'Urgence !

C'est marrant, comme une simple discussion avec un pote peut vous replonger dans une époque que vous aviez quelque peu oubliée. Et oui, parfois, il suffit (vraiment) de pas grand chose pour se souvenir qu'à une période pas encore si lontaine, on avait un objectif synonyme d'indépendance. Celui, certes de passer le permis voiture, mais aussi le permis A1 pour s'acheter une 125. Eh oui, après des années à se traîner en Peugeot SC 50L (ou ST 50), en Chappy ou encore en Mob (au choix 103 SP, MVL ou Ciao....), il était temps de prendre de la vitesse et de se faire plaisir avec un Deux-Roues digne de ce nom !


Alors forcément, en repensant à tout cela, à 40 piges, on décide d'aller surfer sur les internets pour (tenter) de retrouver les bécannes qui, à l'époque, nous faisaient kiffer. En plus, comme certains d'entres nous circulent, aujourd'hui, en confortables scooters 125 Cm3, en y étant autorisé avec un simple Permis B, l'idée de se procurer le 125 qui nous faisait rêver ou que nous possédions se fait clairement ressentir.


Voici donc, les 5 motos 125 cm3 qu'à LeCatalog on a aimé, possédé ou simplement cotoyé en tant que passager. Et dont aimerait bien (re)prendre le guidon aujourd'hui, pour retrouver cette grande époque du 2 temps, des motos débridées, de l'odeur d'huile de synthèse et ce bruit typique d'abeille du 125 Cm3 des années 80/90.


Suzuki 125 RG Gamma


Présentée en 1984 au salon de Cologne, la Suzuki 125 RG Gamma est la digne héritière et petite soeur de la gamme sportive RG de Suzuki, déjà disponible en 250 ou 500 cm3. Une réelle nouveautée sur le segment de la moto sportive, l'offre étant quasi inexistante en 84/85, hormis la concurrence de la Yamaha 125 RD LC. Suzuki frappe donc un grand coup en proposant cette moto de "petite" cylindrée aux attributs sportifs, avec son carénage (presque) intégral, que l'on pouvait compléter par un sabot, son cadre en acier ou son frein à disque avant. Magniable, légère, la Suzuki 125 RG Gamma développe 25 CV (débridée) vous envoyant à un bon 140 Km/h ! Le top quand on a 17 ans.... Affichée à 18 000 Francs, il est possible, aujourdh'ui, de trouver un bel exemplaire de la Suzuki 125 RG Gamma pour environ 1 000 € comme ici, ici ou ici.


Suzuki 125 RG Gamma


Yamaha 125 TZR


Évolution de la 125 RDLC, la Yamaha 125 TZR est présentée à Paris en octobre 1986. Déclinaison 125 Cm3, de la Yamaha TZR 250, cette petite sportive innove en proposant un cadre Deltabox, plus rigide, et hérite d'une motorisation entièrement revue. Succès commercial dès sa sortie, la Yamaha TZR 125 évolue quelque peu au début des années 90 en adoptant notamment un frein à disque arrière, venant remplacer un freinage à tambour sur la version précédente. Moto plutôt agile et performante, la TZR 125 développe 15 cv en version bridée et offrait 25 cv en version libre, de quoi envoyer un 160 Km/h compteur poignée de gaz en coin. Vendue un peu plus de 20 000 Francs à cette époque, rouler sur une Yamaha TZR 125 de très belle facture demande un oeu plus de 1 000 €, comme ici ou ici.


Yamaha 125 TZR


Honda NSR 125


Au même titre que ces concurrentes, la Honda NSR 125 est une version "light" de sa grande soeur d'une cylindrée de 250 Cm3. Lancée en 1985 dans une livrée "Replica" arborant la marque du cigarettier Rothmans sur son carénage, la Honda NSR 125 dispose d'un cadre acier avant que l'alu soit adopté dès 1988. Produite et commercialisée entre 1985 et 1993, la NSR 125 connaîtra plusieurs évolutions au cours de sa carrière. Agile, performante et terriblement inspirée de la course, son moteur 2 temps de 13 Cv, une fois débridée apportera 13 Cv supplémentaires. Une solution adoptée par de nombreux possesseurs de la NSR 125 afin d'aller tâter les 150 - 160 Km/h en vitesse de pointe. Encore quelques exemplaires sont dénichables, comptez entre 500 et 1 500 €, selon la qualité de conservation ou de restauration pour rouler en Honda 125 NSR, comme ici ou ici.


Honda NSR 125 LeCatalog


Kawasaki KMX 125


Présentée dès 1986, la Kawaski 125 KMX vient en remplacement de la vieillisante KE. Cette moto tout terrains, dénomée Trail se place dès son lancement au-dessus de sa concurrence, avec une technologie à refroidissement liquide et deux freins à disque. Bien conçue, la Kawasaki 125 KMX ne sera que peu remaniée, si ce n'est au niveau de ses colories, tout au long de sa carrière qui s'arrête au début des années 2000. Robuste, agile, péchue, ce Trail fera le bonheur des urbains et péri-urbains qui souhaitaient sortir des routes goudronnées. Développant 13 Cv, en version libre la Kawasaki KMX 125 en offre 24, lui permettant d'aller taquiner le bout du compteur autours de 140 Km/h. Prendre le guidon d'une KMX 125 de chez Kawasaki, vous coûtera un peu plus de 1 000 € pour un bel exemplaire des années 86/87 comme ici, ou un très bel exemplaire plus récent comme ici.


Kawasaki KMX 125 LeCatalog


Yamaha 125 DTLC


C'est au début des années 80 qu'apparait la Yamaha 125 DT LC, modèle qui sera remanié dès 1984 pour affronter la concurrence, et notamment la Honda MTX 125. Avec un look résolument Trail, la Yamaha 125 DT LC sera l'un des Trails les plus polyvalent. Preuve en est son bloc compteur plus "classieux" que ses concurrentes, avec la présence d'un compte-tours, d'un totalisateur kilométrique (général et journalier) ou encore la températeure du liquide de refroidissement. Côté cadre et moteur, la 125 DT LC est légère, agile, performante, ce qui en fait une vraie « Moto des villes, moto des champs », comme le titrait Moto Magazine en 86. Délivrant 13 Cv en version non libérée, il était possible de fleurter avec un 110 Km/h compteur, voir 140 Km/h en disposant des 22 Cv lâchés. Succès commercial avec plus de 30 000 exemplaires vendus entre 1982 et 1991, enfourcher une Yamaha 125 DT LC vous demandera un budget inférieur à 1 000 € pour une version 1982 (ici), ou de 1986 (ici).


Yamaha 125 DT LC LeCatalog


Arnaud Bonino

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