Au moment où vous ouvrez le journal de Keith Haring, vous ne savez pas encore que votre voyage sera court mais intense. Il est assez difficile de décrire l’impression qui reste à la lecture de ce livre. Tout n’est excès, dans la débauche créative et dans les sentiments maladroitement malsains. L’histoire finit malheureusement dramatiquement.

Bienvenu dans les année 80, sortez vos dollars et prenez un peu de coke, vous verrez les jeunes gens ne sont pas farouches, et savent rigoler. Il fait bon vivre dans l’Amérique de Ronald Reagan, ces années là, les eigties, se consument à un train d’enfer et Keith sait déjà, que dés le départ il est condamné.

Alors cette fuite en avant va concentrer le génie de ce jeune homme de 1971 à 1982. Autant érudit que passionné Keith Haring à un regard toutefois critique et parfois cinglant sur le business de l’art des années 80. Mais la passion et le génie l’emportent souvent sur la facilité et Keith Haring, nous livre ici le recueil scriptural et artistique de ses cinq meilleures années de 78 à 1982. Travailleur infatigable ce journal est l’occasion de découvrir l’homme sensible bien sûr mais surtout l’artiste.

Vous l’aurez compris nous ne pourrions vous encourager à vous procurer ce Journal passionnant tant ce fut un plaisir enrichissant de parcourir avec Keith ses cinq dernières années.