1-Parce que le volume 3 va paraître en janvier 2016, et que le calendrier est idéal : pouvoir commencer le volume 1 la première semaine des vacances de Noël, se jeter sur le deuxième la deuxième, mais certainement que les 2 tomes de Vernon Subutex vont être dévorés plus vite …

2-Parce que l’histoire est géniale, celle d’un homme cool et class, qui, du jour au lendemain, se retrouve dans la rue. Gen X séduisant, ancien disquaire et donc amateur éclairé de bonne musique, il porte un nom incroyable Vernon Subutex : un prénom Boris Vian a préempté en pseudo pour se dédoubler, un nom Subutex dont la définition est à chercher dans le Vidal. Et cet attachant Vernon, dans son odyssée urbaine, sera le dénominateur commun d’un carrousel improbable de personnages non politiquement correct (SDF, serveuse, hardeuse, jeune fille voilée, profiler sur le net ….) …

3-Parce que l’écriture est vive, crue, réaliste, contemporaine, que la composition est rythmée, que le ton est juste si bien que l’on est embarqué dans un monde qui est le nôtre mais que l’on ne veut pas regarder par hypocrisie, que l’on en regarde plus tellement on est envahi d’images, d’informations …

4-Parce qu’on découvre ou redécouvre un auteur qui défraie la chronique. Qui n’a pas entendu parler de Virginie Despentes, celle qui provoque, choque la société bien pensante par ses « Baise moi » ou « King Kong Théorie ». Eh bien, c’est l’occasion de se faire sa propre opinion sur son style, sa lecture de notre société. 2 points qui témoignent de la fonction d’un écrivain …